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Chaire UNESCO pour l’égalité des genres dans l’éducation et l’emploi scientifiques et techniques

 


 

 

chaire unescoFatima OUAHMI (FSE-UM5R) et Mina KLEICHE-DRAY (CEPED : IRD-UPC)

Co-titulaires de la Chaire 

 

 

 

« Les femmes dans la formation et l’emploi scientifique et technologique :

un enjeu de justice sociale et de justice épistémique »

 

 

« Depuis plus d’une décennie, dans plusieurs pays d’Afrique, la place des femmes dans la société est devenue une cause nationale, un critère central dans les partenariats internationaux au niveau des droits humains, du développement durable (ODD 4, 5, 8, 10, 16) et renouvelle les débats intellectuels et scientifiques internationaux sur les questions de genre. En effet, malgré l’essor important de la réussite des femmes dans des systèmes éducatifs qui restent inégalitaires, les femmes sont confrontées à de nombreux freins au cours de leurs formations et de leurs parcours professionnels en particulier dans les domaines scientifiques et technologiques.

 

Dans ce contexte la transformation de nos sociétés en des sociétés plus inclusives est imbriquée à celle de la transformation des sciences et des technologies où la reconnaissance et la requalification des savoirs portés par les femmes scientifiques et technologues sont centrales pour construire les solutions techniques et politiques appropriées pour atteindre les ODD.

 

Or, si les recherches sur le genre ont montré que les femmes font davantage l’expérience de manque de soins, de violences, de manque de formation professionnelle, des effets de la dégradation de l’environnement, ainsi que de discriminations, les injustices sociales et épistémiques dans les domaines scientifiques et techniques comme lieu de formation, de travail, de production et de diffusion de la connaissance commencent à peine à être révélées.

 

 

Dans ce contexte la transformation de nos sociétés en des sociétés plus inclusives est imbriquée à celle de la transformation des sciences et des technologies où la reconnaissance et la requalification des savoirs portés par les femmes scientifiques et technologues sont centrales pour construire les solutions techniques et politiques appropriées pour atteindre les ODD.

Or, si les recherches sur le genre ont montré que les femmes font davantage l’expérience de manque de soins, de violences, de manque de formation professionnelle, des effets de la dégradation de l’environnement, ainsi que de discriminations, les injustices sociales et épistémiques dans les domaines scientifiques et techniques comme lieu de formation, de travail et de production et de diffusion de la connaissance commencent à peine à être révélées.

 

La Chaire UNESCO pour l'égalité des genres dans l'éducation et l'emploi scientifiques et techniques interroge ces inégalités multifactorielles dans leur complexité et fera émerger des réponses transversales, ancrées localement et connectées à l’internationale, seule condition qui permettra d’identifier et de caractériser les verrous et de construire les leviers pour atteindre l’égalité effective entre les femmes et les hommes dans l’éducation et l’emploi scientifiques et techniques. »

 

Créée en partenariat par l’Université Mohammed V (Faculté des Sciences de l’Éducation) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD en coopération avec l'UNESCO,  La « Chaire UNESCO pour l'égalité des genres dans l'éducation et l'emploi scientifiques et techniques » a pour objectifs de :

  • - Développer la recherche et la formation dans les domaines de l’éducation et de l’emploi scientifiques et technologiques ;
  • - Produire de la connaissance et des données sexospécifiques afin de mieux faire connaître les inégalités auxquelles les femmes sont confrontées au cours de leur formation, leur insertion et leurs parcours professionnels ;
  • - Alimenter les réflexions dans le champ des études de genre et sur les femmes en montrant l’importance des approches sexospécifiques dans la production des connaissances ;
  • - Accompagner les politiques publiques et les acteurs économiques dans l’élaboration des projets, programmes et actions sensibles au genre, visant à garantir l’équité dans les sociétés africaines ;
  • - Coopérer étroitement avec l'UNESCO, les autres chaires UNESCO et les réseaux Unitwin en faveur d’une science au service de l’humain, de la diversité culturelle, de l’éducation, ainsi qu’en faveur de la promotion de sociétés inclusives et justes , en particulier dans la promotion de l’égalité de genre dans l’éducation et par l’éducation en Afrique.

 In fine  ses activités aboutiront à la mise en place l’Observatoire international « Genrer les diagnostics éducatifs et professionnels depuis l’Afrique » qui mettra à disposition des institutions de recherche, des décideurs et de l’ensemble des acteurs économiques et sociaux des pays concernés des outils de recherche et de production de données sexospécifiques, d’actions de sensibilisation et d’essaimage, ainsi que des formations pour consolider les plans nationaux de parité et d’équité mis en place au cours des quinze dernières années dans plusieurs pays du continent en particulier au Maghreb, au Sahel et dans l’Ouest Africain.

La « Chaire UNESCO pour l'égalité des genres dans l'éducation et l'emploi scientifiques et techniques »

 questionne et analyse :

 

1/ les freins, voir les verrous, auxquelles sont confrontés les femmes lors de leur parcours de formation et de vie professionnelle pour faire mieux connaitre les inégalités dont les femmes font l’expérience au cours de leur formation, leur insertion et leurs parcours professionnels ;

 2/ les articulations et les tensions entre les ancrages nationaux des politiques publiques visant la promotion des femmes et leur connexion aux normes internationales de genre promus par les organismes internationaux ; et ce, afin d’appuyer les politiques publiques et les acteurs économiques visant la promotion des femmes dans les domaines des sciences et des technologies ;

3 / la formation et la recherche dans le champ des études de genre et sur les femmes afin d’alimenter notamment les réflexions sur la place des approches sexospécifiques dans la production des connaissances et sur la requalification des savoirs portés par les femmes scientifiques et technologues dans le développement durable.

Résultats attendus de la Chaire

  • - Construction du consortium multi-acteurs et paritaire femmes-hommes ;
  • - Production, diffusion et échanges des savoirs entre milieux de la recherche, acteurs & actrices concernées et experts internationaux ;
  • - Production de recommandations et appui pour une gouvernance genrée de l’éducation et de l’emploi scientifiques et technologiques ;
  • - Renforcement de la coopération internationale inclusive depuis l’Afrique ;
  • - Renforcement des capacités ;
  • - Renforcement des liens Sciences-Sociétés.

Organisation de la Chaire :

Associant institutions académiques, acteurs institutionnels, acteurs économiques et de la société civile ainsi que les organisations internationales, au sein d’un consortium multi-acteurs, participatif et durable, espace de compréhension mutuelle et de co-production des connaissances :

  • - Institutions d’enseignement supérieur et de la recherche : Faculté des Sciences de l’Éducation (FSE-UMV de Rabat) ; Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ; Institut National de Statistique et d’Économie Appliquée (INSEA).
  • - Départements ministériels et institutions nationales : Ministère de l’Éducation Nationale, du Préscolaire et des Sports (MENPS) ; Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MESRSI) ; Ministère de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences(MIEPEEC) ; Ministère de la Solidarité,  de l’Insertion Sociale et de la Famille (MSISF) ; Haut-Commissaire au Plan (HCP) ; Commission Nationale de l’Éducation, des Sciences et de la Culture (CNESC).
  • - Organisations non gouvernementales : Fondation du Roi Abdul Aziz Al Saoud ; R&D Maroc.

 

Co-titulaires de la Chaire

Professeure Fatima OUAHMI

Maître de Conférences Habilité

Faculté des Sciences de l’Éducation

Université Mohamed V, Rabat.

 

email : fatima.ouahmi@fse.um5.ac.ma

 

Professeure Mina KLEICHE-DRAY

Directrice de recherche HDR

CEPED (Université Paris cité - IRD), Paris

Institut de Recherche pour le Développement

 

email : mina.kleiche-dray@ird.fr